Projet Test Niger png

Mission

Notre Priorité :

Réduire les rejets d’eaux usées et les charges de pollution dans le Bassin du fleuve Niger par une approche systématique et intégrée en partenariat avec le secteur privé industriel

Mission

Le Projet Test-Niger, Composante N°3 du Projet Régional NB-ITTAS

Le projet « Améliorer la GIRE, la gestion basée sur les connaissances et la gouvernance du Bassin du Niger et du système aquifère Iullemeden-Taoudeni-Tanezrouft (NB-ITTAS) » est un projet régional financé par le Fonds pour l’environnement mondial et mis en œuvre conjointement par le PNUD et le PNUE pour soutenir 11 pays d’Afrique de l’Ouest (Algérie, Bénin, Burkina, Cameroun, Tchad, Guinée, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Nigeria).

Ces pays sont en partenariat avec l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et l’Observatoire du Sahara et du Sahel pour soutenir la mise en œuvre du Programme d’Action Stratégique pour le Bassin du fleuve Niger, afin d’élargir la base de connaissances nécessaire à l’amélioration de la gestion du Système Aquifère Iullemeden-Taoudeni/Tanezrouft (SAIT), et pour promouvoir la gestion conjointe des eaux de surface et souterraines dans le Bassin.

L’objectif global de ce projet PNUD-PNUE-FEM est de soutenir le concept de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) au profit des communautés et de la résilience des écosystèmes.

Accompagner la modernisation des unités industrielles des pays du Bassin du Niger

Le secteur secondaire contribue à plus de 30 % du PIB des pays du Bassin du Niger. L’essor de la culture de coton et la promotion de certaines activités économiques dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche notamment ont contribué à rehausser le niveau de l’industrialisation dans le Bassin, faisant ainsi des industries, les leviers de création de richesse, de croissance et d’emplois.

Malgré ce rôle déterminant dans l’économie de la région,  la compétitivité des industries est pénalisée par une série de facteurs, en particulier le dépassement des procédés, la vétusté des matériels, l’obsolescence technologique, la faible optimalité des procédés et coûts de production.

Réduire l’empreinte environnementale des acteurs opérant autour du Bassin du Niger

L’impact environnemental des industries dans les fleuves du Bassin du Niger n’est pas négligeable. Les facteurs pénalisants, conjugués avec la surconsommation de matériels de production et d’énergie ainsi qu’aux rejets de déchets sans traitements adéquats induisent une dégradation de la qualité de l’air, des eaux de surface et souterraines. Ils constituent même un risque de prolifération des maladies dans les zones concernées. Or, le Bassin du Niger, au-delà de sa biodiversité, représente un patrimoine économique car c’est bel et bien l’existence de son écosystème riche qui favorise l’implantation des activités économiques tout son long. Le Bassin du Niger est donc, aussi, un bassin nourricier. L’on doit pouvoir continuer à en solliciter les ressources, sans les épuiser.

De surcroît, l’économie n’est pas l’opposé de l’écologie. Mieux, les deux se complètent et vont de pair. C’est la raison pour laquelle, la défense et la protection de ce patrimoine relèvent de l’engagement de tous les acteurs, au premier rang desquels les industries, à travers l’amélioration de l’empreinte environnementale de leurs activités.

Le Transfert des Technologies Écologiquement Rationnelles (TEST) de l’Organisation Internationale pour le Développement Industriel (ONUDI) : une double réponse à la modernisation des procédés industriels et à la sauvegarde de l’écosystème du Bassin du Niger.

Après le franc succès de son expérimentation dans le bassin du Danube, en Europe de l’Est (dans les années 2000) et dans les pays de la Méditerranée – Egypte, Maroc, Algérie, Palestine, Jordanie, Tunisie, Libye (en 2009), la méthodologie TEST est proposée aux acteurs du bassin du Niger afin de répondre à leurs enjeux de transition et de modernization et accélérer leur contribution au développement inclusif et durable des pays de la région. Ainsi, à l’issue d’un processus de sélection rigoureux, 2 à 5 entreprises dans chacun des 9 pays ont été sélectionnées, sur des critères de gouvernance stable, de localisation géographique et de performance environnementale. L’objectif est d’accompagner, dans cette première phase du projet, les unités industrielles solides, déjà engagées dans des processus de mise à niveau industrielle.

Une initiative qui contribue aux Objectifs du Développement Durable (ODD)

Outre le fait de résoudre les problèmes environnementaux et de performance, la méthodologie TEST contribue à l’atteinte des objectifs 6, 9, 12 et 13 des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies promouvant le développement industriel pour la réduction de la pauvreté, la mondialisation inclusive et la durabilité environnementale. 

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